Les origines de Noël
A l'origine: le solstice d'hiver...
ous allez me dire que les Origines de Noël remonte à la naissance de Jésus en l'an zéro avant lui-même...
Et bien lisez attentivement ce qui suit, vous pourriez voir Noël avec un tout autre regard.
Tout D'abord, commençons par le commencement, bien avant la naissance du petit Jésus...
Le rôle non-négligeable de Nicolas le Jardinier!!!
Dès que l'homme troqua sa panoplie de sauvage pour celle de "Nicolas le jardinier, inaugurant ainsi l'âge de l'agriculture et de la sédentarisation, il suivit la trajectoire du soleil tout au long de l'année, car c'était de cet astre vital que dépendait la nourriture, la chaleur et le "confort" de l'époque!!!
Le cours des saisons déterminait aussi le moment des fêtes.
En effet, en cette époque de polythéisme, on remerciait les divinités par divers rites et sacrifices, célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver.
Le solstice d'hiver était considéré comme le plus important, puisqu'il représentait le point à partir duquel les journées commencent à se rallonger.
Une sorte de renaissance et d'espoir en l'avenir.
Mais en revanche on ne sait rien de précis sur les cérémonies qui se déroulaient à cette époque. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important.
Plus tard, quand les romains arrivèrent, ils prirent l'habitude d'invoquer Saturne, divinité de l'agriculture. Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.
On disait qu'elles s'étendaient jusqu'aux calendes de janvier, le jour de l'An romain.(A ne pas confondre avec les calandes grecques!!! Mais c'est une autre histoire)
D'autres peuples avaient des fêtes similaires:
-Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence".
-Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.
Ainsi, toutes ces religions païennes rassurées par ces rites leur peuple effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.
Les Saturnales furent rapidement détournées pour devenir une justification à toutes sortes de fêtes et d'orgies.
Néanmoins, il régnait pendant les saturnales un sentiment de paix où il n'était pas rare de partager son repas avec un esclave.
La tradition des cadeaux était déjà présente, et nul n'avait droit de travailler, à part les banquiers et les cuisinières!!!
Oui mais voilà. La Chrétienté tente de s'imposer, son influence grandit, le nombre de ses adeptes aussi, et pourtant, les rites chrétiens ne parviennent pas à s'imposer face aux festivités païennes des Saturnales.
Mais la chrétienté fut également menacée par un autre culte fortement implanté dans l'Empire romain : le culte de Mithra.
Dans l'ancienne religion iranienne, Mithra était le dieu de la lumière, le symbole de la chasteté et de la pureté et il combattait les forces maléfiques.
Au IIe et IIIe siècles av. J. C., son culte fut répandu dans tout l'Empire romain et l'empereur Aurélien en fit même la religion d'Etat.
Au 4e siècle, pour enrayer ce culte païen, l'Eglise chrétienne prit une mesure très astucieuse.
La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre.
Pourquoi jusqu'au 25 décembre?
Parce que le solstice d'hiver du 25 décembre était la fête la plus importante de l'an mithraïen : on fêtait la renaissance du "sol invinctus" (dieu invaincu).
L'Eglise n'hésita pas à déclarer le Christ "sol invinctus".
Les chrétiens procédèrent de la même manière au cours de l'évangélisation d'autres peuples : la fête de Noël fut transférée aux jours de fêtes païens importants, tels que la fête de Jul chez les germains.
L'objectif restait le même : faciliter le passage de la coutume païenne à la foi chrétienne.
Comment peut-on jouer ainsi avec une date de naissance?
C'est très facile, puisque la vraie date de naissance du Christ n'est fixée par aucun calendrier universellement valable.
La plupart des chrétiens furent vite persuadés que la date de la naissance du Christ était le 25 décembre, les témoins de la scènes se faisant de plus en plus rares.
Oui, mais et les Saturnales, on les oublie?
Non, car quand les tenants de la religion chrétienne se posèrent la question "Comment fêter Noël?", ils décidèrent de s'inspirer grandement des fameuses Saturnales.
Même si ces fêtes exubérantes choquaient un peu les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites.
En effet beaucoup d'éléments de la fête païenne s'adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien.
Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx et les feuilles piquantes qu'on utilisait traditionnellement en décoration durant les Saturnales et la couronne d'épines du Christ.
Ainsi, on proposait aux "païens" de continuer à faire la fêtes, en changeant le nom de cette dernière et en gardant quasiment les mêmes composants...
Noël au Moyen-âge.
A partir du VIe siècle de notre ère, le pape Grégoire trouva à redire sur les fêtes exubérantes, les danses et le couronnement des portes.
Il se prononça en faveur d'une fête sublime et non laïque.
Une des coutumes qui choquât grandement le souverain pontif était celle des hommes déguisés en femme ou en animal ou même nus, qui improvisaient des saynètes.
L'Eglise voulu alors interdire toute représentation de pièces de théâtre pendant les fêtes de Noël, évitant ainsi ce genre de sacrilèges durant cette sainte fête.
En Europe du nord et en Europe de l'ouest, l'Eglise avait un peu de mal à établir des règles conciliant les rites de la nouvelle religion et les traditions païennes.
C'est ainsi que les coûtumes de Noël devinrent de plus en plus variées.
Durant cette même époque, le pape Grégoire envoya Augustin sur les îles britanniques pour évangéliser la population anglo-saxonne.
Il ordonna aux moines d'intégrer les cérémonies chrétiennes dans la tradition des païens afin que la transition se fasse en douceur.
Suite à l'effondrement de l'empire romain et du système de transport, la communication entre les souverains se fit de plus en plus rare.
Ainsi, Noël devint l'une des rares occasions pour les princes de se rencontrer.
Dans l'Europe entière, les rois chrétiens se faisaient couronner ce jour là, tel Charlemagne, Roi des Francs, qui fut nommé Empereur du Saint Empire romain, par le pape, le jour de Noël de l'an 800.
On se réunissait pour d'immenses festivités. On se retrouvait autour d'immenses tablées, autour desquelles tout les excès étaient permis. Les jeux de cartes étaient particulièrement à la mode. En Angleterre cette pratique n'était autorisée que durant la période de Noël. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles de Matthieu et de Luc. Les crèches vivantes que nous connaissons aujourd'hui en sont vraisemblablement issues. Ces "pièces" chrétiennes étaient surtout répandues dans les régions alpines. Les santons de Provence sont directement issus de cette tradition, bien qu'ils n'apparurent qu'au XVIIIe siècle. Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis. En Ecosse les presbytériens interdirent dès 1583 les fêtes de Noël. Les puritains anglais finirent par faire triompher leurs conceptions lors de la guerre civile de 1642. On était obligé de travailler le jour de Noël comme un jour ordinaire. Mais certains continuèrent à fêter Noël en famille. Le roi finit alors par lever cette interdiction. Déjà, on avait pris l'habitude à cette époque de fêter Noël beaucoup plus discrètement et les coutumes devinrent semblables à celles que nous connaissons aujourd'hui. Même dans les pays catholiques comme l'Italie et la France, où les puritains n'avaient pas beaucoup d'influence, Noël était devenu une fête de recueillement en famille. Médiévalement vôtre.
Les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe.
Peu à peu les fêtes devinrent symbole de prodigalité ce qui déplaisait aux puritains.